le monde d'AL1
... change

Dans le grand bazar de la vie, il faut se pencher parfois sur son sort pour arriver à comprendre
quelque chose. C'est la liberté d'essayer qui nous mobilise l'esprit et rassemble la petite mosaique de neurones de notre imposant cerveau, l'attrait du risque et du vide qui avive les passions.
Notre destin est en noir et blanc, on essaie tant bien que mal d'y mettre de la couleur,
juste une petite touche.

l'africaine ou la confusion des genres

               Marrakech  (kilomètre 7)   ... ou prendre ses désirs pour une réalité ...  puis fuir le monde de
               peur qu'il ne se sauve.
               J'ai plaqué le vélo contre le poteau en fer jaune. Il a déjà la couleur de l'occident.
               Au fond, dans le décor, les candélabres sont le signe du temps qui avance, de la modernité
               qui s'invite. L'espace est occupé par les marchands du temple.
               La caillasse qui tombe de l'Atlas vient s'émietter contre les remparts de la ville, avec une sorte
               de résonance inquiétante  ... pot de terre contre pot de fer.
               Le goudron attend son tour, bien au chaud, pour brûler et envahir l'espace libre de cette terre
               aride et vide de sens que les gueux ne peuvent exploiter. Il servira les riches palaces construits
               à la va-vite ou les vastes parkings d'une époque presque à vomir.
               Je vais perdre un temps sans doute, les douceurs du bien être pour mieux ressentir les effluves
               de la ville rouge. Il faut bien avoir envie de l'espoir pour atteindre son rêve.

              bird on the wire
          les gens bons n'ont pas raison ...
          L'ascète canadien nous martèle cette candeur agaçante et salvatrice puis cisèle sa poésie
         comme viatique 
         pour mieux nous larguer et nous laisser choir avec nos interrogations

nos rues sont envahies par l'innocence et le désir du rêve
on se surprend devant tant de futilités et d'envies

Kerkira l'île de Corfou

le temps des femmes

l'instant d'un soleil qui flamboie une nature désarmée 

un air de medina

art mineur, art majeur, il faut essayer

la rage de l'océan est injustifiée mais belle comme la colère
la mer souffre pour exhumer au monde sa douleur

la bête est revenue dans la brousse

une plage d'Agnès

rive droite, rive gauche même décor
travailler moins pour gagner moins     pas bling bling tout çà
... reste le vert de l'espoir    ou le verre du rouge comme la colère
Il vaut mieux choisir assurément le costume noir des beaux quartiers, de la réaction et
de la pensée unique carlita rassurante, c'est tellement mieux

Nantes la rouge dans les griffes du froid